samedi 25 janvier 2014

Et si Notre-Dame la nuit...

Catherine Bessonart

Editions de l’Aube, 2013


prix « POLAR » 2013 du Meilleur Roman Francophone de Cognac


Un polar bien troussé, qui nous emmène dans le cadre familier des quartiers parisiens.


Il est fort agréable, parfois, de lire un polar, de se laisser emporter par un récit haletant.
Encore faut-il que l’intrigue soit bien construite, le roman bien rythmé et que le style - les dialogues en particulier - ait une certaine tenue.
C’est bien le cas ici, avec ce premier roman de Catherine Bessonart.

Nous sommes à Paris et à des meurtres de femmes dont les cadavres sont retrouvés sans tête semblent faire écho d’étranges actes de vandalisme: les sculptures de plusieurs site parisiens, à commencer par la vénérable cathédrale Notre-Dame, sont également décapitées.
Le commissaire Chrétien Bompart pressent immédiatement que ces affaires sont liées et mène donc les deux enquêtes en parallèle. Très vite, certains détails l’amènent à penser que le coupable ne lui est pas étranger et qu’il joue lui-même, bien malgré lui, un rôle dans cette affaire. L’enquête prend alors un tournant psychologique, qui permet ainsi de donner chair à ce nouveau héros qui devrait, si l’on en croit ce que sous-entend le sous-titre «La première enquête de Chrétien Bompart», donner lieu à quelque suite.

Si ce premier opus ne révolutionne en rien le genre du polar, avec son flic tourmenté, un peu «brut de décoffrage» mais généreux, ses acolytes parfois malmenés mais néanmoins fidèles et respectueux des résultats obtenus et son serial killer à l’enfance troublée, il en maîtrise élégamment les codes. Le résultat est plutôt convaincant et se lit avec plaisir.

A quand la suite des aventures de Chrétien Bompart ?

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